Premiers pas avec Gradle
Depuis quelques temps je me mets à Gradle. Après de (trop?) nombreuses années à utiliser Maven (depuis la version 0.9…), je me risque à modifier mon environnement de build. Du moins sur des projets démo.
Quand on a fait pas mal de Maven, on est un peu dérouté au début. On a d’un coté, la plupart des actions qui sont configurées de manière implicite et de l’autre on peut tout coder/étendre ou presque.
Je ne vais pas me risquer à faire un comparatif des deux outils. Gradle ( donc fortement orienté ) en a fait un.
Je vais plutôt décrire avec cet article comment on peut démarrer rapidement en configurant son environnement pour être utilisé en entreprise.
1 Installation
Le plus simple est d’utiliser SDKMAN.
Voici la manipulation pour l’installer:
|
|
2 Configuration d’un proxy
Et oui comment souvent, passer le proxy d’entreprise est la moitié du boulot :).
Pour le configurer de manière globale (c.-à-d. pour tous vos projets) sur votre poste de travail, vous devez créer un fichier gradle.properties
dans le répertoire $HOME/.gradle
:
|
|
3 Configuration d’un miroir Nexus ou Artifactory
A l’instar du proxy, on va essayer de mettre en place une configuration globale. Pour ce faire, on va utiliser les init scripts. Cette fonctionnalité est très intéressante. Elle permet de centraliser des actions et configurations.
Pour créer un script, il faut tout d’abord créer un fichier .gradle
dans le répertoire $HOME/.gradle/init.d
.
Voici un exemple pour Nexus:
|
|
4 Configuration du déploiement dans Nexus / Artifactory
Le déploiement dans Nexus est possible via le plugin maven publish. La configuration fournie dans la documentation est tellement bien faite ( comme le reste d’ailleurs ) que je ne vais que mettre un lien vers celle-là:
Voici le lien.
5 Conclusion
Après ces quelques actions vous pourrez démarrer des builds avec gradle tout en étant compatible avec un environnement « Maven ».
Enjoy 🙂